Parmentier Ernest Émile

Source : Claude BOLOT
Parmentier Ernest Émile
9e bataillon de chasseurs à pied
Mort pour la France

Biographie

Parmentier Ernest Émile est né le 31 août 1886 à Stenay.

Fils d’Alfred, voiturier et de Collignon Marie Josèphe, sans profession, il est employé comme mouleur à Stenay.

Il se marie en 1913 avec Melle Poinsignon Augustine et réside au 13 rue Jean-Baptiste Collin à Stenay . De ce mariage naitra Rolande Élisa en 1914.

Parcours militaire

Parmentier Ernest Émile est recruté à Mézières en 1907 sous le n° 398. Il incorpore le 9e B.C.P., le 07/10/1907.

Détachement du 9e BCP à Longwy

À la mobilisation générale, il rejoint le 9e B.C.P. et participe aux premiers combats de la 87e brigade à Bellefontaine, Sermaize et Mesnil-les-Hurlus.

Dans la nuit du 1er au 2 mars 1915, le 9e B.C.P. relève dans les tranchées, au sud du bois Allongé et du bois Jaune Brûlé, deux bataillons du 87e R.I. Le 2 mars, il reçoit l’ordre d’attaquer droit devant lui, à gauche du 120e R.I.

Région où se déroulent les combats du 9e B.C.P
Zone d’action du 9e B.C.P. sur canevas d’époque

L’attaque débouche à 14 heures, après une violente préparation d’artillerie. Malheureusement, le tir trop court des batteries françaises n’a pas détruit les défenses de première ligne allemande. Dès que les chasseurs s’élancent, ils sont accueillis par une fusillade très nourrie de mousqueterie, de mitrailleuses et de canons révolvers. La première vague est presque entièrement anéantie.

La seconde se porte en avant avec entrain ; quelques officiers et chasseurs parviennent même à atteindre la première ligne ennemie mais ils ne peuvent s’y maintenir. La zone de 80 mètres qui sépare les tranchées allemandes et françaises, est constamment balayée par un feu violent. Les trois compagnies d’attaque qui ont subi de très lourdes pertes, sont finalement ramenées dans leurs tranchées de départ, où elles se reforment.

Le général de brigade prescrit de reprendre l’opération après une nouvelle préparation d’artillerie mais l’ordre arrive trop tard. Une action de nuit est décidée par le chef de bataillon, mais la clarté de la nuit et la vigilance de l’ennemi va stopper net, l’assaut. Quelques chasseurs réussissent néanmoins à atteindre le réseau de fil de fer qu’ils commencent à couper mais qu’ils ne peuvent franchir. Insister ne pouvait conduire qu’à faire tuer du monde ; les compagnies se reforment dans leurs tranchées de première ligne.

Le 2 mars 1915, Parmentier Ernest Émile est porté disparu au combat ; son corps ne sera jamais identifié.

Citation à l’ordre du bataillon :

« Brave chasseur glorieusement tombé pour la France, le 3 mars 1915, en se portant vaillamment à l’attaque des positions ennemies devant Mesnil-les-Hurlus. »

Décorations :

Médaille militaire et croix de guerre à titre posthume.

Parmentier Ernest Émile est inscrit sur le M.A.M. de Stenay, sur le marbre de l’église Saint-Grégoire et sur la plaque familiale de la ferme de l’ossuaire de Navarin.

Un ex-voto a été posé  la demande de la famille dans l’ossuaire de Navarin en Champagne.

Ossuaire de la ferme de Navarin
Ex-voto familial.

Sources :

  • jmo des 9e BCP, 87e brigade, 4e division.
  • Claude Bolot
  • GEOPORTAIL IGN
  • Mémoire des hommes Archive_SHDGR__GR_26_N_266__003__0010__T.JPG
  • Crédit photos A.Cesarini

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