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bataille de bellefontaine

La 87e brigade dans le combat de Bellefontaine .

Dans la journée du 21 août 1914, la 4e division d’infanterie française qui se dirige vers la Belgique connaît de nombreux problèmes. Des croisements avec le 4e corps d’armée puis avec le corps colonial, perturbent considérablement sa progression. La division devait cantonner à Bellefontaine, le 21 au soir, mais elle n’a pu se porter au-delà de Villers-la-Loue et Meix-devant-Virton.

Unités françaises présentes à Rossignol et Bellefontaine
Unités allemandes présentes à Rossignol et Bellefontaine

La brigade Cordonnier qui se trouve en tête de colonne, prend l’avant-garde à la place de la 7e brigade initialement prévue, et marche sur Bellefontaine avec le 120e R.I.

Le 22 au matin, le régiment atteint le village. Il en organise la défense car les cavaliers français du 19e R.C.C. ont repéré, dans la nuit, des troupes allemandes en quantité, du côté de Tintigny, de Poncelle et de Sainte-Marie. Le général Cordonnier qui s’attend à voir arriver le gros du 2e corps d’armée pour lui prêter main forte ne sait pas qu’une bonne partie de ce gros est déjà engagée du côté de Virton.

Le général Rabier commandant la 4e division, rejoint l’avant-garde et ordonne de placer le régiment entre Bellefontaine et Tintigny en poussant un bataillon jusqu’à Ansart. Le mouvement est à peine commencé que l’ennemi déclenche un violent feu d’infanterie sur les avant-postes. Dans le même temps, les Allemands débouchent par Poncelle et menacent le flanc droit du régiment. Pendant un bon moment, le 120e R.I., seul, supporte le combat qui devient de plus en plus meurtrier.

Vers 10 h 25, l’artillerie française placée à la sortie de Lahage, entre en action ; le tir est précis et l’infanterie allemande se replie.

Les chasseurs à pied de la brigade Cordonnier sont appelés en renfort et se dirigent vers Poncelle. Ils affrontent l’ennemi dans le bois de Tintigny d’où ils protègent la droite du 120e R.I.

Un bataillon du 147e R.I. vient prêter son appui à gauche de la brigade Cordonnier.

Les Allemands réitèrent leurs assauts à plusieurs reprises mais ils sont à chaque fois arrêtés par les feux combinés de mousqueterie, des sections de mitrailleuses et des batteries françaises qui s’avèrent très efficaces.

Vers 14 h 30, des combats à la baïonnette se développent dans les rues de Bellefontaine ; les positions deviennent de plus en plus difficiles à tenir. Heureusement, les compagnies de chasseurs arrivent à la rescousse et soulagent un peu les abords du village.

En soirée, les Allemands cessent leurs attaques et ne poursuivent que par le canon. Le 120e R.I. complètement épuisé, est relevé par les chasseurs du 18e B.C.P.

De nombreux soldats de la 87e brigade d’infanterie de Stenay reposent dans le cimetière militaire du Radan à Bellefontaine.

Cimetière militaire du Radan à Bellefontaine

Au cours de ce combat, Stenay perd les enfants suivants :

Ducluzeau Auguste Huard Edouard Georges
Etienne Marcel Auguste Colvée Charles
Gillet Pierre Arthur Firmin Louis Henri

Reportage “un jour en enfer Ep. 5 Bellefontaine-Tintigny” : Ici

Sources :

Jmo du 120e R.I.
Jmo du 9e B.C.P.
Jmo du 18e B.C.P.
Jmo du 42e R.A.C.
Jmo de la 87e B.I.
Jmo de la 4e D.I.
“Une brigade au feu” du général Cordonnier
“Deux ans de commandement” du général de Langle de Cary
Carte des combats : A.Cesarini



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