Combats de Cesse et Luzy-Saint-Martin
Retraite sur la rive gauche de la Meuse et cantonnement des unités, le 26 août 1914
Traversée de la Meuse

Corps colonial : (général Lefebvre)
2e division coloniale (général Leblois) (Marseille, Toulon, Perpignan, Sète, Hyères)
La division passe la Meuse par le pont de bateaux de Martincourt avec la 3e division coloniale et les éléments non endivisionnés autres que la 5e brigade. Le pont en dur est réservé à l’artillerie et aux trains.
Elle se porte à la lisière sud de la forêt de Jaulnay. Dans la journée du 26, la division organise une position défensive le long de la lisière est de cette forêt.
3e division coloniale (général Leblond) (Brest, Cherbourg, Rochefort, Bordeaux)
La division passe la Meuse à Martincourt par le pont de bateaux ; L’artillerie et les trains empruntent le pont en dur. La division se porte sur Maison Blanche et occupe la lisière nord de la forêt de Dieulet.
5e brigade coloniale (Paris)
La brigade passe la Meuse à Inor et se dirige sur la ferme de la Fontaine aux Frênes. Dans la journée du 26, la brigade se porte aux fermes Beauséjour et Petite Forêt, au sud de Beaumont.
2e corps d’armée (général Gérard)
3e division (général Régnault) (Amiens, Béthune, Abbeville, Saint-Quentin, Beauvais)
La 3e D.I. se replie par Baalon puis Mouzay et traverse la Meuse et le canal par un pont de bateaux au niveau du stand de tir à 2000 mètres au nord de Mouzay. Elle se porte sur Halles-sous-les-Côtes, Beauclair, Tailly et Nouart. Des avant-postes sont placés à Sassey, Saulmory, Wiseppe et Laneuville. L’artillerie et les trains passent par le pont de pierre de Stenay. Cette division assure la liaison entre le 2e C.A. et le 4e C.A. ; jonction à Sassey.
4e division (général Rabier) (Stenay, Longuyon, Sedan, Mézières)
La 4e division qui tient le secteur Château de Bronnelle, Nepvant, Martincourt et Brouennes se replie par le pont de bateau de Cervisy pour l’infanterie et par le pont de pierre de Stenay pour l’artillerie et les trains. Elle se porte dans la clairière de Beaufort, tenant la lisère nord-est de la forêt de Dieulet en liaison à Maison Blanche avec le corps colonial qui occupe la forêt de Jaulnay. À midi, le pont de Stenay est détruit et le pont de bateaux de Cervisy est replié.
Régiments non endivisionnés (Amiens, Abbeville)
Les 272e R.I. et 328e R.I. passent la Meuse avec le 19e R.C.C en soutien d’artillerie. Ils cantonnent à Barricourt, Nouart et Tailly.
12e corps d’armée (général Roques)
23e division
La division se replie par Inor, Moulin-Saint-Hubert puis passe la Meuse au pont de l’Alma pour la 45e brigade et au pont de Pouilly pour la 46e. L’artillerie se place à cinq cents mètres au sud de Beaumont. La division organise les hauteurs de la rive gauche de la Meuse entre le bois Failly et la vallée de la Wame. La liaison à droite avec le corps colonial est réalisée sur la Wame et la passerelle
24e division
La division organise défensivement les hauteurs de la rive gauche de la Meuse entre la ferme Givodeau en liaison avec le 17e C.A. et le bois Failly en liaison avec la 23e D.I.
Organisations défensives entre Pouilly-sur-Meuse et Wiseppe.
Organisations défensives

Corps colonial
2e D.I.C
La 4e brigade d’infanterie coloniale (4e et 8e R.I.C.) est chargée de la défense de la forêt de Jaulnay et organise une ligne d’abattis et de tranchées dans l’axe Cesse Pouilly.
La 6e B.I.C (22e et 24e R.I.C.) se tient en réserve à 1500 mètres en arrière de cette ligne.
Le 3e R.A.Col place deux groupes à la Bouteille, au sud-ouest de Maison Blanche, à côté des deux groupes du 1er R.A.Col. Une moitié de ce contingent est pointée sur Pouilly, l’autre sur Martincourt.
Dans la matinée du 27 août, un mouvement de troupes dispose les unités coloniales dans cet ordre. Sur la lisière est de la forêt de Jaulnay, du Nord vers le Sud : 22e R.I.C. ; 24e R.I.C. ; 4e R.I.C. ; 8e R.I.C.
3e D.I.C.
La 1re B.I.C. se positionne sur la lisière sud de la forêt de Jaulnay à l’ouest de Maison Blanche. Au matin du 27 août, les 1er et 2e R.I.C. se portent dans la clairière au nord de la Bouteille, en soutien de l’artillerie coloniale.
La 3e B.I.C. dispose ses unités ainsi : le 7e R.I.C au petit bois avec un bataillon à Cesse ; le 3e R.I.C à l’endroit où la route Stenay-Beaumont pénètre dans le bois. Le bataillon de Cesse est rappelé dans la nuit.
La 5e B.I.C. place ses régiments de part et d’autre du ruisseau de la Wame : le 21e R.I.C à l’Est, entre ce ruisseau et la corne nord-est de la forêt de Jaulnay ; le 23e R.I.C. à l’ouest du ruisseau dans le bois de la Vache. Remplacé par la 23e D.I. ce dernier se porte à la ferme de la Fontaine-aux-Frênes en réserve de corps.
2e corps d’armée (général Gérard)
3e D.I. (général Régnault)
Dans la nuit du 26 au 27 août, le secteur de la 4e division s’étend de la ferme de la Fontaine aux Frênes jusqu’à Laneuville exclu. Le secteur de la 3e division est donc augmenté de ce dernier village.
La 5e brigade défend les hauteurs qui s’étendent de Wiseppe à Sassey. La 7e batterie du 17e R.A.C. s’installe au nord de cette ligne. Le 4e corps qui n’a pas d’Allemands devant lui, reprend cet espace en liaison avec le 128e R.I (colonel Lorillard) qui se poste en face de Wiseppe. La zone de surveillance de la brigade s’étant considérablement rétrécie, le 72e R.I (colonel Toulorge) devient disponible et se met en réserve de division dans la plaine de Halles.
La 6e brigade (général Caré) reçoit pour mission de défendre la grand-route de Stenay, au Nord, avec le 51e R.I. (colonel Leroux) et celle de Laneuville, au Sud, avec le 87e R.I. (colonel Rauscher). Deux batteries sont installées aux abords de Laneuville(1).
4e D.I. (général Rabier)
La 87e brigade (général Cordonnier) porte le 18e B.C.P au sud de la route Laneuville-Beaumont, au niveau de Maison Blanche. Le 9e B.C.P. se positionne sur la lisière nord de la forêt de Dieulet au droit de la cote 190. Le 120e R.I reste en réserve de brigade et se tient à la Bouteille en soutien d’artillerie. Le 42e R.A.C. met 2 groupes A.D.4 à la disposition de la brigade. Le 3e groupe qui devait initialement se mettre en batterie sur la lisière est de Jaulnay pour battre les ponts de Martincourt et d’Inor, se place finalement en lisière nord de Dieulet, 400 mètres à l’ouest de Maison Blanche, suivant les prescriptions du général Leblois aux ordres duquel le groupe est placé.
La 7e brigade (général Lejaille) se porte sur la ferme de la Fontaines-aux-Frênes en soutien des coloniaux. Le 147e R.I. positionne ses bataillons le long de la lisière ouest entre la route nationale et la ferme ; le 91e R.I. un kilomètre à l’intérieur du bois. Cette brigade dispose d’un groupe A.C.2.
Éléments non endivisionnés
Le matin du 27 août, le 272e R.I. se porte entre Beauclair et Halles et le 328e R.I. à la lisière du bois de Nouart, au nord-ouest de Beauclair. Ces régiments sont chargés d’assurer la défense de Beauclair et du bois de Nouart et de couvrir le repli éventuel des troupes positionnées dans les forêts de Jaulnay et de Dieulet.
Combats de Cesse Luzy
Attaque de jour

Combat de jour
Attaque sur Luzy
Il a plu toute la nuit du 26 au 27 août. Les chemins sont devenus impraticables et les ornières se sont transformées en véritables cloaques. Dans la forêt, l’acheminement des troupes et du matériel s’avère extrêmement pénible.
Le 27 août, à 4 heures, le 3e bataillon du 4e R.I.C. qui surveillait le débouché de la Meuse face à Inor et qui n’a détecté aucun Allemand sur la rive gauche de la rivière, reçoit l’ordre de se replier derrière la position défensive organisée le long de la laie forestière Cesse-Pouilly, dans la forêt de Jaulnay.
À 6 heures, profitant du brouillard, l’ennemi traverse la Meuse à Martincourt par les ponts de bateaux jetés pendant la nuit et se lance en nombre à l’attaque de la forêt de Jaulnay par Luzy et Cesse. Les coloniaux contre-attaquent, avec le 22e R.I.C., dans l’axe du chemin de la forêt de Jaulnay à Luzy, épaulé par un bataillon du 24e R.I.C. et un second du 4e R.I.C. Ce régiment qui devait occuper la corne nord-est de la forêt se retrouve à droite de la 6e B.I.C. Le bataillon du 4e R.I.C., chargé de surveiller l’intervalle entre Pouilly et Inor à la pointe nord, l’a évacué ; il n’y a donc personne à gauche du 22e R.I.C. Le 3e bataillon (III/22RIC) s’élance à son tour sous une fusillade et une canonnade nourries vers la crête qui surplombe Luzy, suivi par le 2e bataillon du 24e R.I.C qui le prolonge à droite. Non soutenus par l’artillerie, les bataillons piétinent. Le colonel les renforce successivement par les compagnies du 2ème bataillon (II/22RIC). D’autres unités du 4e R.I.C sont engagées à leur tour pour prêter leur appui, aux 22e et 24e R.I.C. très éprouvés.

Vers 8 heures, le 1er groupe du 42e R.A.C., parti de Champy-Bas à 4 heures avec 2 batteries, se met en position au sommet de La Bouteille à droite d’un groupe colonial. Le 2e groupe qui devait s’installer à côté du 1er groupe reste embourbé et doit rebrousser chemin. Une demi-heure plus tard, la moitié des batteries coloniales, la 2e batterie et le 3e groupe du 42e R.A.C. tirent sur l’infanterie et les pièces allemandes en position sur les pentes à l’est de Martincourt.
Vers 9 heures, les deux bataillons de gauche (22e R.I.C.) sont pris de flanc par les mitrailleuses que l’ennemi a installées à la corne nord-est de la forêt de Jaulnay ; ce dernier a profité du manque de surveillance de ce secteur pour passer la Meuse sur un pont de bateaux à Inor et l’occuper en toute liberté. Deux compagnies du 22e R.I.C. soutenues par des éléments des 4e, 8e et 24e R.I.C. et la 1re section de mitrailleuses, sont envoyées à l’attaque de cette partie du bois.
L’artillerie allemande placée au nord-ouest de Martincourt et sur les hauteurs de Cervisy arrose copieusement les coloniaux d’obus de tous calibres, rendant la progression vers la crête de Luzy extrêmement difficile.
Dans le même temps, le 8e R.I.C. envoie le bataillon Nothon (II/8RIC) en renfort du 4e R.I.C. à la lisière de la forêt.
Vers 10 heures, le bataillon Pasquier (III/8RIC) reçoit l’ordre de prolonger la gauche du 4e R.I.C. Le bataillon Fleury (I/8RIC) qui est resté en observation sur la lisière ouest, est appelé pour appuyer l’attaque. La traversée de la forêt, d’ouest en est, se révèle très difficile par l’état détrempé du terrain.
Après avoir neutralisé les mitrailleuses allemandes de la corne nord-est et repoussé l’ennemi vers Inor, les coloniaux peuvent enfin progresser en direction de Luzy. Les dernières batteries du 42e R.A.C sont maintenant réglées. Elles déversent un déluge d’obus sur l’ennemi. Protégés sur leur flanc et appuyés par l’artillerie, les coloniaux entreprennent le nettoyage à la baïonnette du plateau de Luzy. Une colonne allemande, circulant sur la route Martincourt-ferme Heurtebise, est prise sous le feu de la batterie 7/42RAC ; les pertes ennemies sont importantes.
En fin de matinée, la brume se lève. Des hauteurs de Martincourt, les servants des obusiers lourds allemands disposent maintenant d’une vue directe sur les canons français facilement repérables à la lueur du départ de leurs coups. À partir de ce moment, l’artillerie française ne tirera plus qu’en pointillé. Le tir précis des obusiers ennemis oblige les artilleurs français à se mettre à l’abri et à ne revenir à leurs pièces que quand le feu s’est calmé. La 3e batterie en position à la lisière de la forêt de Jaulnay, est particulièrement éprouvée et sera abandonnée par ses servants jusqu’à la nuit.
Vers midi, la 4e compagnie du 22e R.I.C. est engagée à son tour. Malgré des pertes énormes causées par les tirs d’enfilade de l’infanterie et le feu des batteries allemandes, cette compagnie réussit à atteindre la crête qui domine la Meuse. Quelques compagnies supplémentaires du 4e R.I.C. viennent participer à l’attaque sur Luzy. Pour protéger le repli de leurs troupes, les canons allemands forment un barrage à l’ouest de Cesse et Luzy. Des tirs de contre-batterie français sont vainement mis en œuvre pour éteindre le feu des obusiers de 15 cm placés sur les hauteurs de Cervisy.
Vers 13 h 30, deux compagnies du 22e R.I.C. réussissent à pénétrer dans Luzy. Le village est alors inondé de balles et d’obus par l’ennemi ; le chef de bataillon GRAMMONT est grièvement blessé. Le colonel, touché par une balle de shrapnell, assiste à l’assaut et fait ravitailler la 1re ligne par un peloton du 24e R.I.C., lui faisant porter des munitions prélevées aux nombreux blessés dans la forêt. Les pertes en hommes et en officiers sont considérables. Le général commandant la 2e D.I.C. dont les prescriptions étaient d’interdire le débouché de la Meuse aux Allemands et pas de dépasser la crête qui surplombe Luzy, ordonne aux soldats qui ont pénétré dans le village de revenir sur le plateau. Les unités mélangées se retirent, poursuivies par un déluge d’obus. Luzy est en flamme.
Attaque sur Cesse
Au matin, l’ennemi attaque les parties nord et est de la forêt de Jaulnay puis il pousse une pointe par Cesse vers la forêt de Dieulet.
À 7 h 30, le colonel commandant la 3e D.I.C. donne les ordres suivants :
Au 7e R.I.C. “ Attaquez dans le secteur Cesse-Luzy ! ”
Au 3e R.I.C : “ Prolongez à droite le mouvement offensif du 7e R.I.C. ! ”
Le 7e R.I.C dont le 2e bataillon (Savy) est déjà engagé dans le combat de Luzy à l’extrême droite de la 2e D.I.C., lance son 3e bataillon (Millot) à l’assaut de Cesse. Le 1er bataillon reste en soutien au point de rassemblement.
Le 3e bataillon avance rapidement sous couvert du brouillard qui enveloppe la plaine de Cesse. Pris de front par l’artillerie ennemie et de flanc par les mitrailleuses placées à la corne nord-est de la forêt de Jaulnay, il réussit malgré tout à progresser jusqu’aux abords de Cesse où il se terre. L’action du bataillon Carles du 3e R.I.C. qui devait appuyer le mouvement en avant du 7e R.I.C. est arrêtée par l’intervention du général Cordonnier qui trouve cette attaque prématurée et qui menace de ne pas l’appuyer si elle est réalisée.
Vers 10 heures, les batteries françaises ouvrent enfin le feu et le 3e R.I.C. est autorisé à lancer son attaque. Arrivé à mi-chemin entre le bois et Cesse, le bataillon Carles est stoppé par les feux de l’infanterie ennemie placée à la lisière du village. Le commandant Guedeney envoie les 1re et 6e compagnies du 9e B.C.P. en renfort pour soutenir les coloniaux mais elles sont prises d’enfilade par les batteries ennemies vraisemblablement placées aux environs des casernes de Stenay. Ces compagnies progressent malgré tout sous le feu mais elles se trouvent rapidement en flèche à l’extrême droite des vagues d’attaque. Les assauts et reflux successifs des coloniaux, ainsi que le manque de coordination entre les diverses unités, font craindre l’encerclement ; vers midi, les chasseurs se replient.
À 13 h 30, le 7e R.I.C. envoie un bataillon supplémentaire. Les unités engagées dans ce combat restent à proximité du village jusqu’à ce que les troupes de la 2e D.I.C. se retirent du front de Luzy. Resté en flèche dans la plaine de Cesse, les unités des 7e et 3e R.I.C. se retirent à partir 15 heures.
Plus soutenus par leur artillerie muselée et en raison des pertes énormes, les coloniaux se replient progressivement vers les bois, couverts par les unités postées en lisières de la forêt. L’ennemi poursuit par le feu. Le plateau de Luzy et la plaine de Cesse sont jonchés de cadavres et de blessés des deux camps.
Vers 15 heures, le 2e groupe du 42e R.A.C. reçoit l’ordre de se porter rapidement sur Laneuville pour y appuyer une contre-attaque sur Cesse. Vers 16 h 30, les 5e et 6e batteries se mettent en position à la cote 218 (lisière est de la forêt de Dieulet), au débouché de la route de Beauclair à Laneuville. Elles ouvrent le feu sur la lisière est de Cesse et sur les pentes de la rive droite de la Meuse.
Entre 15 heures et 17 heures, assommés par les obus, fatigués par les attaques et contre-attaques successives et suspectant une reprise de la corne nord-est de la forêt de Jaulnay par l’ennemi, les coloniaux se replient par groupes, en désordre. Sur la route de Stenay à Beaumont, un barrage d’officiers et de gendarmes procède au tri des éléments mélangés et à la reprise en main des unités par leurs officiers.
Vers 17 heures, le général Leblois envoie un messager à la Bouteille pour informer verbalement le général Cordonnier que les coloniaux se replient et que les groupes des 1er et 3e R.A.Col. doivent suivre le mouvement. En l’absence d’ordre écrit, Cordonnier refuse. Après négociations entre les deux généraux, il est convenu que Cordonnier garde un groupe d’artillerie coloniale en plus de ses 1re et 2e batteries pour continuer la lutte. Il en assure, en outre, la protection par sa propre infanterie.
Constatant cette débandade, le général Cordonnier se porte à la lisière de la forêt de Dieulet pour réconforter ses hommes et pour faire le point ; il vient de voir 3 officiers(2) du 120e R.I., tués par un même obus de 15 cm. Comme la 2e D.I.C a déserté la lisière de la forêt de Jaulnay, il confie la surveillance de celle-ci au 18e B.C.P, dans un premier temps, en prescrivant des reconnaissances vers la corne nord-est. Vers 18 h 30, cette mission est assurée par les 21e et 23e R.I.C. de la 5e B.I.C pour la soirée et la nuit.