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2e bataille de champagne

la 87e brigade dans la 2e bataille de Champagne

La 2e bataille de Champagne est déclenchée le 25 septembre 1915 avec des moyens énormes. Le 2e C.A. se trouve à ce moment en Woëvre et n’y prend pas part.

À compter du 30 septembre, les troupes du 2e C.A. sont relevées et se tiennent prêtes à partir. La 3e D.I. est rattachée au 16e C.A. qui doit attaquer dans le secteur de la butte de Tahure.

Les 1er et 2 octobre, la 4e D.I. est embarquée en convoi auto à destination de la Champagne. Les unités cantonnent à Sainte-Menehould et à Verrières.

Le 5 octobre, la division se rend à Cabane et Puits (trois kilomètres au nord-est de Somme-Suippes) et se tient en réserve articulée de la IIe armée. Elle étudie les cheminements possibles pour se porter rapidement sur Mesnil-les-Hurlus, Hurlus et Perthes en cas de besoin.

Le 8 octobre, elle est mise à la disposition du 11e C.A. Le lendemain, elle relève, en 1re ligne, des unités de la 22e D.I. sous un bombardement violent qui lui cause quelques pertes. Le 120e R.I. remplace le 19e R.I. dans le secteur du Gril, au nord-est de Perthes. Un projectile de gros calibre tombe sur le P.C. du chef de corps, blessant grièvement le colonel Cogna et mortellement le sous-lieutenant Gallois. Le commandant Lambin prend provisoirement le commandement du régiment laissant son bataillon au capitaine Giroud de Gand.

Mémoire des hommes ; extrait carte archives_SHDBG_Q_in4-000034-03-1-C_0048_2.jpg

Les positions des unités de la 87e brigade sont les suivantes :

  • 120e R.I.
    • Un bataillon en 1re ligne entre la tranchée Schiller et le bois en T.
    • Un bataillon en 1re ligne, de la lisière sud du bois en T à la lisière sud de la Brosse à Dents.
    • Un bataillon en réserve, dans le bois des Échelons.
  • 9e B.C.P., au bois des Éperviers
  • 18e B.C.P., au bois des Taupes

Le 10, un coup de main de la 11e compagnie du 120e R.I. sur une tranchée ennemie peu occupée au sud du bois en T, permet de gagner 500 mètres en profondeur et en largeur. Dans la nuit, une nouvelle action du 120e R.I. échoue. À sa gauche, le 328e R.I. qui tient Tahure repousse une forte attaque allemande.

Perthes en ruines; BNF GALLICA, presse, agence Rol

Le 17 octobre, le lieutenant-colonel Frolot venant du 311e R.I. prend le commandement du 120e R.I.

Le 20, le régiment est relevé par les 9e et 18e B.C.P. et s’installe dans les anciennes organisations allemandes à 800 mètres au nord de Perthes.

le 25 octobre, le 120e R.I. est relevé par les deux bataillons de chasseurs et se met à la disposition de la 21e D.I. Dans la nuit, le 2ebataillon du 120e R.I. lance conjointement avec le 64e R.I., une attaque qui échoue au nord de la cote 196. L’ennemi contre-attaque avec lance-flammes et grenades incendiaires mais n’obtient pas de meilleurs résultats. Dans l’action, les sous-lieutenants Thuillier et Pointurier (de Stenay) sont tués. Le jour suivant, le 1er bataillon est poussé jusqu’aux ouvrages au nord-est de Mesnil-les-Hurlus. Sa mise en place reste périlleuse.

Le 28, les 1er et 3e bataillons du 120e R.I. tiennent le secteur Courtine-Cobourg. Le 2e bataillon reste à droite avec le 64e R.I. La position est bien connue de ceux qui ont combattu au printemps 1915 en Champagne.

Le lendemain, une attaque sur la Courtine enlève deux tranchées successives ennemies en capturant de nombreux prisonniers et en récupérant un important matériel. Cette action a permis de découvrir que deux mines chargées avec quatre tonnes de cheddite étaient prêtes à exploser sous l’ancienne position française. Ce coup de main a neutralisé les intentions de l’adversaire. La réaction ne se fait pas attendre. Les Allemands lancent une série d’opérations qui échouent sur la nouvelle première ligne française.

Fin octobre, l’ennemi déclenche de nombreuses et violentes contre-attaques dans le secteur du 120e R.I. et dans celui du Gril tenu par les chasseurs. La lutte reste chaude mais il est à chaque fois repoussé en laissant d’importantes pertes sur le terrain.

Pour localiser la zone des combats;  Mémoire des Hommes SHDGR_GR_26_N_1291_003_0040_T.jpg

Jusqu’à la mi-novembre, aucune action n’est menée en dehors des fusillades et bombardements habituels. La brigade s’active à remettre en état les parties endommagées de son secteur.

Le 16 novembre, la 4e division est mise à la disposition du Groupement d’Armées Est. Deux jours plus tard, la 87e brigade quitte la Champagne en auto et est dirigée sur les cantonnements de Pierrefitte, Neuville-en-Verdunois, Les Erizes, Couvreuvre et Chaumont-sur-Aire.

Sources :

  • jmo du 2e C.A.
  • jmo de la 4e D.I.
  • jmo de la 87e B.I.
  • Historiques des 9e BCP, 18e BCP et 120e R.I.
  • Photo de tête Église de Perthes BNF GALLICA, presse, agence Meurisse
  • Mémoire des Hommes

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