Capitaine aviateur, escadrille N°48, groupe de combat n°11
Mort pour la France
Inscrit sur le mémorial des victoires de la Marne à Dormans, sur la plaque commémorative des As de la guerre au Bourget, sur les monuments aux morts de Saint-Maur-des Fossés et de Stenay.
John Alexander McCRAE (30 novembre 1872–28 janvier 1918) était un médecin canadien qui combattit sur le front occidental en 1914. C’est en avril 1915, depuis son poste médical situé sur les berges de l’Yser, qu’il vit les coquelicots pousser parmi les croix du cimetière et entendit le cri des oiseaux mêlé au bruit des explosions. Cette perception de la vie au milieu de la mort l’incita à écrire son poème. Il est mort de pneumonie en 1918. Son recueil de poésies a été édité en 1919. Il s’agit du poème le plus connu de toute l’histoire de la première guerre mondiale, encore aujourd’hui enseigné aux élèves britanniques. Le coquelicot est depuis l’emblème de la mémoire des britanniques aux morts du conflit de la première guerre mondiale.
Méthode simplifiée de recherche du parcours d’un combattant mort pour la France.
(On peut appliquer cette méthode pour un combattant connu, non mort pour la France)
10. La fiche de rapatriement des corps.
Elle est émise par le ministère des pensions, au début des années 1920. Elle reprend la liste des militaires et des réfugiés civils décédés pendant le conflit, et réclamés par les familles. Elle est établie par convoi. Très souvent, des trains funéraires spéciaux sont constitués pour effectuer le rapatriement. Pour les transferts réalisés dans le département de la Meuse, le dossier contenant ces fiches reste accessible aux A.D.55, dans la série 3R25.
Méthode simplifiée de recherche du parcours d’un combattant mort pour la France.
(On peut appliquer cette méthode pour un combattant connu, non mort pour la France)
7. Le journal des marches et opérations.
C’est un document fondamental de la recherche de l’itinéraire d’un combattant. Il décrit au jour le jour, d’une façon plus ou moins précise, l’activité d’une unité ou d’une composante de cette unité.
Vous avez certainement déjà remarqué, lors de vos déplacements sur Verdun, ou sur d’autres champs de bataille de 1914-1918, d’étranges bornes placées çà et là, à une intersection de routes, à proximité d’un village détruit, sur un chemin forestier, etc. Vous vous êtes sans doute demandé ce qu’elles représentaient et qui avait bien pu les ériger à cet endroit. Peut-être les avez-vous confondues avec les bornes de la Voie Sacrée ou celles de la Liberté ; voici la réponse avec un peu d’histoire.
Sous-lieutenant observateur, 2e groupe d’aviation, esc. M.F.33
Mort pour la France
Biographie
Martinot Georges Eugène est né le 29 mars 1894, à Stenay.
Fils d’Eugène, conducteur de travaux des ponts et chaussées et maire de Stenay, et de Colin Élisabeth, sans profession, il étudie à l’école de Polytechnique au moment de la déclaration de guerre. Il s’engage volontairement, le 11 août 1914.
Il habite au 25, rue Jean Daudin à Paris 15e, et est célibataire au moment de son engagement.
Il est abattu en combat aérien, le 26 septembre 1916, au-dessus du bois de Saint-Pierre-Vaast.
I have a rendezvous with Death At some disputed barricade, When Spring comes back with rustling shade And apple blossoms fill the air I have a rendezvous with Death When Spring brings back blue days and fair.
Jean Pierre Elzire Mangin est né le 1er septembre 1841 à Souilly
Fils de joseph, cordonnier et de Marat Marguerite, il se consacre à la vie religieuse.
Ordonné prêtre, le 24 septembre 1864. Vicaire à la cathédrale de Verdun. Curé à Dombasles-en-Argonne en 1869. Père supérieur au petit séminaire de Verdun. Curé de Longeville en 1877. Curé doyen de Stenay, le 1er novembre 1890. Nommé Prélat de Sa Sainteté le pape Pie X, en 1906. Protonotaire apostolique, le 17 décembre 1908
Inévitable écho de leurs agissements, Si ma plume du moins écarte les injures, Par eux cent fois meurtri jusqu’aux ressentiments, Je veux leur infliger d’opiniâtre blessures.
Un trait peint la valeur des meilleurs Allemands : S’ils ont l’œil arrogant, ils n’ont pas les mains pures. Leur torche avait jonché le temple de fragments Où du style et des arts émergeaient les brisures.