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2e USDI

Organigramme de la 2e U.S. division
  • 1re Armée U.S.
    • 5e Corps d’Armée U.S.
      • 2e U.S. division (Maj. Gal C.A. Doyen,  Maj. Gal John A. Lejeune)
        • 3e brigade d’infanterie
          • 9e U.S. R.I.
          • 23e U.S.R.I.
          • 5e bataillon de mitrailleuses
        • 4e brigade de marines
          • 5e U.S.M.C.
          • 6e U.S.M.C.
          • 6e bataillon de mitrailleuses
        • 2e brigade d’artillerie de campagne
          • 12e U.S.R.A.C.
          • 15e U.S.R.A.C.
          • 17e U.S.R.A.L
          • 2e  U.S.R.A.T.
        • Troupes divisionnaires
          • 4e bataillon de mitrailleuses
          • 2e régiment du génie
          • 1er bataillon de transmission
          • Trains
Histoire de la 2e division U.S.

Les premiers éléments de la 2e division d’infanterie U.S. débarquent en France au mois de juillet 1917. Deux bataillons du 5e U.S.M.C. sont mis en ligne avec des chasseurs français dans la région de Gondrecourt.

Le 12 septembre, le Q.G. de la division s’installe à Bourmont en Haute-Marne où l’unité se constitue et se forme.

À partir du 24 septembre, la brigade d’infanterie et la brigade de marine se rejoignent et forment la 2e division d’infanterie placée sous les ordres du brigadier général C.A. Doyen. Le 26, la 2edivision est officiellement crée.

À partir du 10 mai 1918, la division est jugée opérationnelle et est affectée au Xe C.A. français. Elle prend position dans la région de Saint-Mihiel et lance quelques coups de main pour parfaire sa formation.

Suite à l’offensive allemande du 27 mai 1918 sur le Chemin des Dames, la 2e U.S. division est appelée à la rescousse pour stopper l’ennemi dans la région de Château-Thierry, et contre-attaquer dans le bois de Belleau.

Elle participe à la contre-attaque française du 18 juillet et s’illustre dans la région de Villers-Cotterêts et de Soissons. Le 29, le général John A. Lejeune prend le commandement de la 2e U.S. division.

Le 12 septembre, la division participe à la réduction du saillant de Saint-Mihiel, première opération 100 % américaine.

Le 26 septembre 1918, alors que l’armée américaine lance une offensive générale entre Argonne et Moselle, la 2e U.S. division ainsi que la 36e U.S. division sont rattachées à la 4e armée française pour l’épauler dans la bataille de Champagne. Le 3 octobre, les deux divisions réussissent à s’emparer du Blanc Mont et à briser la ligne Hindenbourg.

À partir du 1er novembre, la 2e U.S.division réintègre le Ve corps d’armée U.S. et participe à la phase finale de l’offensive Meuse-Argonne.

Passerelle de fortune empruntée par les Marines le 10 novembre 1918
Pont de bateaux au sud de Villemontry
Pont de la redoute réparé par le 2e génie U.S.
Boulders de la 2e U.S.D.I. sur Château-Thierry et bois de Belleau

1. Bois de Belleau-Bouresches
Coordonnées : N 49° 04′ 34.5” E 3° 17′ 48.1”

Événement : Point extrême de l’avance de la 2e U.S. division dans sa contre-attaque sur le bois de Belleau.

Note : Ce boulder était initialement érigé à l’entrée du village de Belleau. WGS : N 49° 04′ 54.4” E 3° 17′ 36.5”. Il a été déplacé lors de la construction de l’église de la 26e U.S.D.I.

2. Lucy-le-Bocage
Coordonnées : N 49° 03′ 25.5” E 3° 16′ 46.7”

Événement : La 2e U.S division est envoyée en urgence à l’ouest de Château-Thierry pour stopper les Allemands qui foncent vers Paris. Elle arrive le 1er juin à Lucy-le-Bocage où elle établit une ligne défensive tenue par les 5e et 6e Marines de part et d’autre du village.

3. Cimetière militaire du bois de Belleau
Coordonnées : N 49° 04′ 36.3” E 3° 17′ 30”

 Événement : Point extrême de l’avance de la brigade de Marine. Le bois de Belleau est entièrement conquis par la brigade, 2eU.S. division, le 26 juin 1918.

4. Cinq cents mètres au nord de Bouresches
Coordonnées : N 49° 03′ 57″ E 3° 18′ 33.4”

Événement : Le village de Bouresches est conquis par le 2ebataillon du 6e Marines, le 6 juin 1918.

5. Essômes-sur-Marne, Le Thiolet
Coordonnées : N 49° 02′ 22.7” E 3° 18′ 56”

Événement : Le boulder du Thiolet marque la limite droite de la 2e U.S. division, le 1er juin 1918.

6. Parcy et Tigny, ouest de Tigny
Coordonnées : N 49° 16′ 39” E 3° 19′ 50”

Événement : Le boulder marque l’avance extrême du 6eMarines, 2e U.S. division, le 19 juillet 1918.

7. Villers Cotterêt vers Soissons
Coordonnées : N 49° 17′ 45.7” E 3° 11′ 34.6”

Événement : Point de départ de l’attaque et de la conquête des fermes de Verte Feuille et de Beaurepaire en direction de Vierzy par les 1er et 2e bataillon du 5e Marines, 2e U.S. division, le 18 juillet 1918.

8. Essômes-sur-Marne, Vaux
Coordonnées : N 49° 02′ 47.8” E 3° 21′ 09”

Événement : Avance extrême du 9e Infanterie, 2e U.S. division,  et conquête du village de Vaux, le 6 juin 1918.

9. Un kilomètre au nord-est de Vierzy
Coordonnées : N 49° 17′ 54” E 3° 17′ 51”

Événement : Avance extrême du 23e Infanterie, 2e U.S. division, le 18 juillet 1918.

Boulders de la 2e U.S.D.I. au saillant de Saint-Mihiel

10. Entre Limey et Remenauville
Coordonnées : N 48° 53′ 49.7” E 5° 53′ 57.1”

Événement : Le boulder sur la route D75, au nord de Limey, marque le point de départ de l’attaque de la 2e U.S. division, le 12 septembre 1918.

11. Entre Thiaucourt et Jaulny
Coordonnées : N 48° 58′ 07.2” E 5° 52′ 10.5”

Événement : Le boulder sur la route D28, entre Xammes et Jaulny, marque l’avance extrême de la 2e U.S. division, le 12 septembre 1918.

12. Entre Xammes et Charey
Coordonnées : N 48° 59′ 19.1” E 5° 52′ 22.3”

Événement : Le boulder sur la route D28c, entre Xammes et Charey, marque l’avance extrême de la 2e U.S. division, le 15 septembre 1918, avant sa relève par le 78e U.S. division.

Boulders de la 2e U.S.D.I. vers le  Blanc-Mont

13.  Sommepy-Tahure, près de l’église
Coordonnées : N 49° 15′ 2.75” E 4° 33′ 22.5′
Remarque : Il semblerait d’après certaines sources, que le boulder de Sommepy était situé au lieu-dit “le Mont Roland”, au nord-est du territoire de Sommepy ; coordonnées N 49° 16’ 30.3’’ E 4° 34’ 57.7’’ (Forum 14 18).

Événement : La position initiale supposée du boulder de Sommepy aurait marqué la position centrale de la brigade d’infanterie de la 2e U.S. division au départ de l’offensive sur le Blanc Mont, le 3 octobre 1918. Aucun évènement particulier ne justifie la présence de ce boulder près de l’église du village en dehors du fait que le village servait de quartier général de la 2eU.S. division. Le village a été conquis par la 61e division française qui a été relevée par la 2e U.S. division, le 2 octobre 1918. Les trois étoiles peintes sur le boulder à la place de l’insigne de division, est le fait de Français qui ont voulu marquer l’endroit où se tenait le général de division. Les généraux de division américains (major general) n’avaient que deux étoiles en 1918 alors que les généraux français en avaient trois.

14. Sortie de Sommepy vers Saint-Étienne à Arnes
Coordonnées : N 49° 15′ 27.6” E 4° 32′ 52”

Événement : Le boulder marque le flanc droit de la ligne d’attaque sur le Blanc Mont, de la brigade de marine, 2e U.S. division , le 3 octobre 1918.

15. Entre Saint-Étienne à Arnes et Blanc-Mont
Coordonnées : N 49° 17′ 42.4” E 4° 31′ 04.2”

Événement : Le boulder marque la position atteinte par le 5eMarines, le 4 octobre 1918.

16. Saint-Étienne à Arnes
Coordonnées : N 49° 18′ 48.6” E 4° 29′ 52.7”

Événement : Position extrême atteinte par le 6e Marines, le 8 octobre 1918.

Boulders de la 2e U.S.D.I. en Meuse-Argonne

Carte des points caractéristiques ici

17. Un kilomètre au sud de Landres et Saint-Georges
Coordonnées : N 49° 20′ 45.3” E 5° 00′ 23.8”

Événement : Le boulder sur la route D4 marque le point de départ de la 2e U.S. division, dans la phase finale de l’offensive Meuse-Argonne, le 1er novembre 1918.

18. Entre Nouart et Buzancy
Coordonnées : N 49° 20′ 58” E 5° 12′ 50.7”

Événement : Le boulder érigé à la cote 313, marque le point extrême atteint par le 3e bataillon du 5e Marines, 2e U.S. division, le 1er novembre 1918.

19. À un kilomètre et demi au sud de Beaumont en Argonne
Coordonnées : N 49° 21′ 48.4” E 5° 11′ 33.4”

Événement : Le boulder marque l’avance extrême du 9eInfanterie, 2e U.S. division, la nuit du 3 au 4 novembre 1918.

20. Un demi kilomètre au nord de Létanne
Coordonnées : N 49° 33′ 02.8” E 5° 04′ 50”

Événement : Le boulder érigé à la cote 241 marque l’avance extrême de la 2e U.S. division, le 5 novembre 1918, après le repli des unités allemandes à l’est de la Meuse.

21. Un kilomètre au sud de Villemontry
Coordonnées : N 49° 34′ 17.2” E 5° 04′ 30.5”

Événement : Passage de la Meuse par la brigade de marine sur deux ponts de bateaux lancés par le 2génie, le 10 novembre 1918..

22.  Dans la vallée, au sud de Moulins-Saint-Hubert
Coordonnées : N 49° 34′ 10.6” E 5° 06′ 40”

Événement : Point atteint par la brigade de marine, et quelques éléments du 6e d’Infanterie, 2e U.S. division, au sud-est de la ferme Sénéval, le jour de l’armistice, 11 novembre 1918.

Note : Sur une initiative du Maire de Moulins-Saint-Hubert et avec l’accord du responsable de l’association des anciens de la 2e division américaine, le boulder a été déplacé le 06/04/2018 et installé au centre ville par le Souvenir Français de Stenay. Les nouvelles coordonnées sont : N 49° 34′ 42,71”  E 5° 07′ 35,27″.

23. Un kilomètre au sud-est de Mouzon
Coordonnées : N 49° 35′ 44.4” E 5° 06′ 08.6”

Événement : Fermes de Warmonterne et de Bellefontaine atteinte par le 2e bataillon du 5e Marines, le jour de l’armistice, 11 novembre 1918, à 11 heures.

24. Deux kilomètres au nord-ouest de Moulins-Saint-Hubert
Coordonnées : N 49° 34′ 53” E 5° 06′ 25.7”

Événement : Point extrême atteint par une section la brigade de marine, 2e U.S. division, le jour de l’armistice, 11 novembre 1918, à 11 heures.

Détail sur la position initiale du boulder de l’église de Sommepy

Le village de Sommepy-Tahure est enlevé par la 22e D.I. Fr, le 28 septembre 1918. Les trois régiments de la division ont participé à l’attaque (19e R.I., dans le village, 62e R.I., à droite et 118e R.I., à gauche). Les  170e et 174e R.I. se battent à l’est du village. Ce front est ensuite repris par la 61e division Fr, le 30 septembre, puis par la 2e division U.S., le 2 octobre.

Borne du 19e RI dans Sommepy
Situation de la 22e DI, le 29/09/1918

Préparation de l’attaque sur le Blanc Mont d’après l’historique succinct de la 2e division U.S.

La 2e division U.S.est désignée pour attaquer, à gauche du 21e corps français, en direction générale : ferme de Médéah, exclue, – Blanc Mont, inclus. Sa mission est d’enlever et de consolider cette ligne et de pousser des éléments d’avant-poste au bas de la pente vers le nord-ouest. Une conférence est tenue au quartier général du corps d’armée pendant la matinée du 2 octobre pour discuter des plans d’action possibles et pour prendre des décisions sur la base de ces discussions.

Dans l’après-midi, au quartier général de la 2e division, un plan d’action est exposé aux commandants d’unités. Ce plan publié dans le cahier d’ordres de campagne, décrit une attaque convergente par brigade en ligne, avec la brigade d’infanterie à droite, et la brigade de marine à gauche.

Les zones d’action de la 2e division et de ses deux brigades sont définies par les limites suivantes :

  • Limite droite de la division et de la brigade d’infanterie : Pavillon et puits (exclus) – ferme de Médéah (exclue).
  • Limite gauche de la division et de la brigade de marine : boyau de Bromberg – Blanc Mont (inclus).
  • Limite gauche de la brigade d’infanterie : croisement à 400 mètres au nord de Kaisertreu – croisement à 600 mètres à l’ouest du Pylône.
  • Limite droite de la brigade de marine : croisement à 300 mètres au sud-ouest du point 8383 – croisement à 600 mètres à l’ouest du Pylône.
Attaque de la 2e division sur le Blanc Mont

La ligne de départ de la brigade d’infanterie est étendue en direction nord-ouest – sud-est, au travers du bois des Pins. Celle de la brigade de marine est située le long de la tranchée d’Essen.

L’objectif reste la route entre la ferme de Médéah et le Blanc Mont. Les brigades doivent attaquer en colonne de régiments, avec les régiments d’assaut en colonne de bataillons.

L’avance sera menée par les brigades sans tenir compte des unités qui opèrent sur leurs flancs, et les objectifs atteints seront organisés et tenus. Des patrouilles seront poussées à un kilomètre du front comme avant-postes.

L’attaque sera précédée par une préparation d’artillerie de 5 minutes et couverte par un barrage roulant. Chaque brigade sera supportée par un bataillon de tanks français. La liaison entre les deux brigades sera maintenue par des groupes mélangés d’infanterie et de mitrailleuses.

Le livre Sommepy-Tahure, édité en 2005 et construit sur la base de nombreux témoignages d’anciens, affirme que le boulder près de l’église était situé initialement au lieu-dit “Le Mont Roland” (page 37).

Carte comparative Geoportail IGN 2016

Jeudi 29 septembre 2016, je rencontrais Pascal Bourdet, employé à l’ABMC de Romagne depuis 1991 et détaché à la maintenance du site du Blanc Mont. Il  affirme que le super-intendant Dellinger lui a donné pour mission, en 1993 ou 1994,  de retrouver le boulder qui était érigé près de la croix Caporal au nord-est de Sommepy-Tahure et qui a disparu au remembrement. Après plusieurs jours de recherches, M. Bourdet a retrouvé le boulder renversé et enfoui dans la végétation, dans un bois à proximité de son lieu d’implantation initiale.  Prévenues, les associations mémorielles et la municipalité de Sommepy-Tahure se sont chargées de ramener le boulder près de l’église pour éviter qu’il ne disparaisse définitivement.

Mercredi 5 octobre 2016, je prenais contact avec l’ancien super-intendant Gene Dellinger qui m’a confirmé point par point les déclarations de Pascal Bourdet et m’a vanté les mérites du maire, de la municipalité et des organisations mémorielles de Sommepy-Tahure qui ont mis tout en œuvre pour sauver et préserver le boulder en le ramenant au centre du village.

Position initiale du boulder de l’église
Vue aérienne de Sommepy-Tahure

Sur cette vue aérienne, prise vraisemblablement dans les années 1950-1960, on constate que les reliques de la Grande Guerre, qui ornent actuellement le talus de l’église, sont absentes.  Ceci prouve que le boulder n’était pas présent à cette date.

Lien vers les photos des boulders : Ici

Sources :

  • Historique de la 2e division U.S.
  • Mémoire des hommes : archives_SHDGR__GR_26_N_304__002__0110__T.JPG
  • Sommepy-Tahure, le livre
  • Témoignage de Pascal Bourdet

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