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Restitution des corps

Restitution des corps aux familles meusiennes

Morts pour la France dans les cimetières communaux

Cadre : sépultures de militaires et civils morts pour la France inhumés dans les cimetières communaux, hors carré et ossuaire militaires

Objet : Sauvegarde des sépultures existantes, mention des disparues

Recensement des MPLF dans un cimetière communal ; de quels moyens dispose-t-on ?

  • Inventaire des tombes identifiables sur le terrain en faisant la distinction entre les sépultures entretenues par les familles et celles qui paraissent en état d’abandon.
  • Registre du cimetière s’il a été bien tenu. Il donne la date d’inhumation, le n° de la concession et l’emplacement de cette concession. Il devient alors facile de retrouver l’emplacement de la sépulture, existante ou disparue, avec un plan du cimetière.
  • Registre de catholicité (quelquefois en ligne aux A.D. ou à l’évêché). Il donne la date et le lieu d’inhumation.
  • Presse locale d’époque disponible en ligne aux Archives Départementales (très aléatoire, manque parfois de nombreux numéros).
  • Dossier des exhumations et réinhumations légales ou clandestines (PV gendarmerie) (3R17).
  • Dossier des restitutions de corps aux familles faisant suite à la loi du 31 juillet 1920 (trains ou wagons funéraires spéciaux) (3R25 et 3R26).
  • Dossier des restitutions des corps aux familles par un autre moyen de transport (à découvrir). Les corps inhumés à proximité des communes destinataires devaient suivre un autre itinéraire que celui qui transitait par les gares régulatrices.
  • Dossier de restitution des corps en début de guerre dans la zone des armées avant l’interdiction du 19 novembre 1914 (à découvrir).
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Charles Collignon extrait 5

Extrait du récit de Charles Collignon “Inor mon village”

Charles Collignon est un habitant d’Inor qui fut témoin indirect des premiers jours de l’occupation allemande dans cette localité. Il est bien connu à Inor pour avoir publié en 1964 un opuscule intitulé “Inor, mon village”.
Le texte, ci-dessous, est retranscrit à l’identique de celui de l’opuscule.

Dimanche 30 août 1914
Le dimanche, de nombreuses familles qui avaient laissé passer l’avalanche à Luzy, Beaufort, etc., rentrèrent au village. Les familles Clesse, Jacquet Célestin, Rollin, Peltier, Crépin, Lamoureux … , on ne les avaient pas tués. Cet appoint ranima les délaissés.

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Extrait état civil 1914

Extrait d’état civil provisoire août-septembre 1914

Extrait du cahier provisoire d’état civil de Stenay en fin août-début septembre 1914.

27 août 1914, décès du sous-lieutenant Bernard Ernest Eugène Louis Pierre Lafargue, 124e RI, mort chez Mme Wach à 6 heures du soir

27 août 1914, mort de Joseph Pierrot Falala tué par un éclat d’obus à la porte de la villa des Lilas dans la soirée. Né à Laneuville, le 24 août 1868, fils du défunt Jean-Marie Pierrot et de marguerite Henrion, époux de Clémence Falala. (Même jour, même heure et même endroit qu’Albert Toussaint. Probablement un obus français).

1er septembre 1914, enterrement de 4 soldats allemands, sans cercueil, deux à deux, dans les fosses n°7 et 9. Deux au moins sont catholiques . Plaques d’identité :

  • 125 LJR-12C-94
  • 125 LJR -11C-154
  • 125 LJR-11C-234
  • 125 LJR-5E-19
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Dans les pas d’Albert Toussaint

Visite de l’arrière-petit-fils d’Albert Toussaint

Mardi 17 et mercredi 18 décembre, la ville de Stenay accueillait un descendant d’Albert Toussaint, directeur de l’école qui porte son nom et qui fut mortellement blessé sur le pont de la Redoute le 28 août 1914.
Le programme avait été préparé par Nicolas Lemmer, archiviste municipal.

Déroulé de la visite

Mardi 17 décembre à 10 heures, monsieur Jean Claude Thomas, arrière-petit-fils d’Albert Toussaint, sa compagne et son cousin étaient accueillis par Ghislaine Thouvenin, directrice de l’école de Stenay pour visiter le bâtiment où enseignait Albert Toussaint.
Alain Cesarini du Souvenir Français de Dun-sur-Meuse les a rejoints pour apporter son concours sur la partie Grande Guerre.
Monsieur Thomas qui habite Perpignan expliqua que sa démarche faisait suite à une promesse qu’il avait faite à son père décédé deux ans auparavant.

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Combat de beaufort-en-Argonne

Combat de Beaufort-en-Argonne du 31 août 1914

Pendant les combats de Cesse-Luzy du 27 août 1914, Beaufort-en-Argonne sert de cantonnement aux troupes de la 4e division d’infanterie et à un bataillon du corps colonial. C’est par ce village que transitent toutes les unités qui cantonnent dans les environs et qui montent au front par les chemins de relève, vers les lisières des forêts de Dieulet et Jaulnay.
Lors de ces combats, un obus allemand tombe au milieu d’un groupe d’officiers du 120e R.I. Trois officiers et deux soldats sont tués. Les officiers sont : le commandant Boucheron Seguin, le capitaine Steff et le lieutenant Pillardeau. Ces deux derniers reposent dans le cimetière communal de Beaufort.
Le 29 août 1914, de Pouilly à Wiseppe, les hauteurs de la rive gauche de la Meuse sont abandonnées par le 2e corps et le corps colonial appelés à défendre d’autres positions.

Lieutenant Pillardeau et famille
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Rapatriement des corps

Rapatriement des corps en Meuse après la Grande Guerre

Je viens de terminer la retranscription sous excel des listes de rapatriements par voie ferrée des restes de soldats et civils meusiens après la Grande Guerre.
Ces listes non exhaustives proviennent des archives départementales de la Meuse à Bar-le-Duc et se composent de plans de convois et courriers plus ou moins précis traitant de ces rapatriements.

Le tableau permettra de découvrir des informations intéressantes à propos de la destination finale des restes des soldats et des civils rapatriés.
Il permettra, en outre, aux associations patriotiques de vérifier dans les cimetières communaux la présence ou non des sépultures de soldats rendus aux familles et, éventuellement, de rechercher et de sauver les sépultures encore présentes.

La restitution des corps ne s’étant pas réalisée uniquement par voie ferrée il est clair que le nombre de tombes potentielles dans les cimetières communaux sera plus important que celui déterminé par ce tableau.

Je mets à la disposition des personnes intéressées ce tableau excel qui permettra de retrouver facilement les informations recherchées.
Ce tableau peut être téléchargé et mis à la disposition de tout un chacun, je demande simplement de laisser mon nom en tête de tableau eut égard au travail réalisé.
Il est disponible sur mon blog : ICI

Commémoration de Tintigny

Commémorations des combats de Bellefontaine et de Rossignol

Le 12 septembre 2014, s’est tenu au cimetière militaire du Radan à Bellefontaine, la commémoration du centième anniversaire du combat de Bellefontaine (22 août 1914).  La 4e division d’infanterie et plus particulièrement la 87e brigade de Stenay furent fortement impliquées dans ce combat. De nombreux soldats de Stenay reposent au cimetière militaire du Radan.

De nombreux représentants des autorités civiles et militaires, belges et françaises ainsi que l’ambassadeur d’Allemagne en Belgique dont le discours s’avéra particulièrement poignant, participaient à cette manifestation. Les élèves de l’école de Bellefontaine ainsi que de nombreuses associations mémorielles étaient également présents.

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14 juillet 1919, défilé de la victoire

Les Archives du figaro

À l’issue de la Grande Guerre, la fête nationale devient la fête de la Victoire. Sur les Champs-Élysées défilent les mutilés, les maréchaux Joffre et Foch, toutes les armées alliées, et enfin les troupes françaises qui ferment la parade militaire.

Le 14 juillet, fête nationale française est pour la majorité d’entre nous, synonyme de parades militaires, bals populaires et de feux d’artifices. Or, cette journée du 14 juillet est devenue fête nationale depuis seulement 135 ans.

En 1880, après le dépôt du projet de loi par le député Benjamin Raspail, la loi est adoptée et promulguée le 6 juillet. L’année précédente en 1879, la Marseillaise est choisie comme hymne national. Le choix d’une date pour une fête nationale n’est jamais simple.

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Pupille de la Nation

En France, la qualité de pupille de la Nation est attribuée par l’État aux enfants dont un des parents a été blessé ou tué lors d’une guerre, d’un attentat terroriste ou en rendant certains services publics.

Cette qualité de pupille de la Nation a été instaurée par la loi du 27 juillet 1917 qui instaure l’Office national des pupilles de la Nation, établissement public rattaché au Ministère de l’Instruction publique.
Elle était destinée à l’origine aux enfants « orphelins de guerre » adoptés par la Nation. La Première Guerre mondiale ayant laissé de nombreuses familles sans soutien familial, ce statut permettait aux enfants et jeunes gens qui le reçoivent une protection supplémentaire et particulière, en complément de celle exercée par leurs familles.

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89e Division US à Stenay

Film muet montrant les villages récemment capturés de Beaufort et Nouart. Vues panoramiques de la vallée de la Meuse ; voies ferrées du secteur ; train régimentaire en mouvement près d’Esnes ; 314e Génie à Rémonville ; général Summerall inspectant les travaux ; ouvriers du Génie traversant la Meuse ; ambulance emmenant les blessés au poste de secours ; Summerall s’adressant aux hommes du 353e d’Infanterie à Stenay ; rues et maisons dans Stenay ; Gent, Wright, Winn et Todd avec leur état-major ; jeu de football entre équipes du 354e d’Infanterie.

Source : National Archives USA

Tout sur Stenay en 1914 1918