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Charles Collignon extrait 5

Extrait du récit de Charles Collignon “Inor mon village”

Charles Collignon est un habitant d’Inor qui fut témoin indirect des premiers jours de l’occupation allemande dans cette localité. Il est bien connu à Inor pour avoir publié en 1964 un opuscule intitulé “Inor, mon village”.
Le texte, ci-dessous, est retranscrit à l’identique de celui de l’opuscule.

Dimanche 30 août 1914
Le dimanche, de nombreuses familles qui avaient laissé passer l’avalanche à Luzy, Beaufort, etc., rentrèrent au village. Les familles Clesse, Jacquet Célestin, Rollin, Peltier, Crépin, Lamoureux … , on ne les avaient pas tués. Cet appoint ranima les délaissés.

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Charles Collignon extrait 4

Extrait du récit de Charles Collignon “Inor mon village”

Charles Collignon est un habitant d’Inor qui fut témoin indirect des premiers jours de l’occupation allemande dans cette localité. Il est bien connu à Inor pour avoir publié en 1964 un opuscule intitulé “Inor, mon village”.
Le texte, ci-dessous, est retranscrit à l’identique de celui de l’opuscule.

[…] Pendant cette première journée de contact entre le civil et l’ennemi, les incidents furent peu nombreux. Tout le monde était dans sa cave, à l’exception de quelques ivrognes qui, ayant dévalisé les caves du familistère, cuvaient leur vin dans les greniers.

Vers onze heures du matin, le maire E. Trussy avait été sommé d’avoir à fournir et à monter au bois dans un délai d’une heure, X quintaux d’avoine et X litres d’eau.

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Charles Collignon extrait 3

Extrait du récit de Charles Collignon  “Inor mon village”

Charles Collignon est un habitant d’Inor qui fut témoin indirect des premiers jours de l’occupation allemande dans cette localité.  Il est bien connu à Inor pour avoir publié en 1964 un opuscule intitulé “Inor, mon village”.
Le texte, ci-dessous, est retranscrit à l’identique de celui de l’opuscule.

“Le village est complètement vide de Français.” Car d’autres éclaireurs ont fait de même dans l’autre partie du village.
Voici encore six cavaliers. Tous les habitants sont rentrés chez eux. Une demi-heure se passe. Tout à coup voici l’infanterie. Elle débouche de tous les côtés, par le chemin de Malandry, par le sentier des Vignes en face de chez nous, par le jardin Dumont, par la croix.
Elle se range sur le côté gauche de la route tout près de nos maisons, sans un cri, sans un mot, presque sans bruit. Maintenant, dans notre rue il y a à peu près un demi-bataillon. Un coup de sifflet, et la colonne se met en marche vers Moulins.

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Charles COLLIGNON, extrait 2

Extrait du récit de Charles Collignon “Inor mon village”

Charles Collignon est un habitant d’Inor qui fut témoin indirect des premiers jours de l’occupation allemande dans cette localité. Il est bien connu à Inor pour avoir publié en 1964 un opuscule intitulé “Inor, mon village”. Le texte, ci-dessous, est retranscrit à l’identique de celui de l’opuscule.

[…] Le lundi 24 août, vers trois heures du soir, on vit descendre par le chemin de Montmédy des équipages de pont du génie. Ils traversèrent le village se dirigeant sur Beaumont. À ces questions posées “Où allez-vous ? Sommes nous donc battus ?” les soldats se contentaient de répondre par un haussement d’épaule qui ne disait rien mais qui disait tout.
Une heure plus tard, par le chemin de Malandry, ce sont des fourgons d’artillerie puis des canons qui, eux, se dirigent sur Stenay. Puis voici des soldats isolés, de tous les régiments, sans armes, débraillés, ce sont les fuyards, gens qui précèdent toujours les armées en retraite. Questionnez ceux de 1870, ceux de 1914, vous aurez toujours la même réponse : “Nous sommes battus, nous sommes trahis, etc.”.

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Charles Collignon, extrait 1

Extrait du récit de Charles COLLIGNON « Inor mon village »

Nous nous démarquons du texte retranscrit, ci-dessous, et extrait du livre de Charles COLLIGNON dont les idées ultra-nationalistes et royalistes proches de celles véhiculées par l’Action Française, étaient bien connues. Nous le livrons tel quel, sans y apporter aucun commentaire. Il rapporte l’entrée en guerre de la France, vue par un habitant d’Inor.

[…] 1913 : Sur ces entrefaites, les grands moulins de Stenay sont à vendre. La société ( ?) les achète.

1914 : Au début de l’année, je fus renvoyé à Stenay pour y mettre un peu d’ordre, car tous les ouvriers qui démontaient et emballaient les machines du moulin, mettaient la pagaille partout.

J’y étais encore le jour de la réquisition des chevaux. Il y en avait des centaines sur la place.
Ce jour-là, le directeur de la Vieille Forge, M. Basquin, avec lequel j’avais déjà fait connaissance, me dit :
– Monsieur Collignon, tout cela ce sont des précautions nécessaires, mais nous n’aurons pas la guerre.
– Monsieur Basquin, lui répondis-je, je ne suis pas de votre avis.

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