John Alexander McCRAE (30 novembre 1872–28 janvier 1918) était un médecin canadien qui combattit sur le front occidental en 1914. C’est en avril 1915, depuis son poste médical situé sur les berges de l’Yser, qu’il vit les coquelicots pousser parmi les croix du cimetière et entendit le cri des oiseaux mêlé au bruit des explosions. Cette perception de la vie au milieu de la mort l’incita à écrire son poème. Il est mort de pneumonie en 1918. Son recueil de poésies a été édité en 1919. Il s’agit du poème le plus connu de toute l’histoire de la première guerre mondiale, encore aujourd’hui enseigné aux élèves britanniques. Le coquelicot est depuis l’emblème de la mémoire des britanniques aux morts du conflit de la première guerre mondiale.
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Méthode simplifiée de recherche du parcours d’un combattant mort pour la France.
(On peut appliquer cette méthode pour un combattant connu, non mort pour la France)
10. La fiche de rapatriement des corps.
Elle est émise par le ministère des pensions, au début des années 1920. Elle reprend la liste des militaires et des réfugiés civils décédés pendant le conflit, et réclamés par les familles. Elle est établie par convoi. Très souvent, des trains funéraires spéciaux sont constitués pour effectuer le rapatriement. Pour les transferts réalisés dans le département de la Meuse, le dossier contenant ces fiches reste accessible aux A.D.55, dans la série 3R25.
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Retranscription d’un texte qui m’a été communiqué par le comité du Souvenir Français du canton de Dun-sur-Meuse.
Par une question écrite n° 78803 du 22 novembre 2005, le député U.M.P. de l’Eure, Jean-Pierre NICOLAS, a attiré l’attention du ministre délégué aux anciens combattants sur l’entretien des tombes des anciens combattants de la guerre 1914-1918. Pour cet élu, de nombreuses tombes où reposent les « poilus » de la Première Guerre mondiale qui ont défendu la France, sont désormais abandonnées par manque de famille.
Visiblement choqué par cette constatation, il a donc sollicité un examen attentif de cette question et souhaité savoir si l’État pouvait, en collaboration ou en partenariat avec les communes concernées, faire en sorte que nos soldats « morts pour la France » lors de la Première Guerre mondiale aient une demeure digne.
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Tout sur Stenay en 1914 1918