Inscrit sur les M.A.M. de Stenay et de Laneuville, sur le marbre de l’église Saint-Grégoire, sur la plaque commémorative de la mairie de Bar-le-Duc et sur la plaque de l’église Saint-Antoine.
Biographie
Clamart Pierre Camille est né à Stenay le 26 décembre 1887. Fils de Jean-Baptiste Eugène, garde particulier et de Baucart Marie Adélaïde Octavie, il fréquente l’École Normale de Commercy de 1903 à 1906 et obtient le Brevet Supérieur. Il s’engage dans l’armée et effectue son service militaire de 1906 à 1907 (pas encore de loi des 3 ans).
Caporal au 1er bataillon de Marche d’Afrique, 2e compagnie
Mort pour la France
Inscrit sur le M.A.M de Stenay et sur le marbre de l’église Saint-Grégoire.
Biographie
Binet Edmond Paul est né le 23 octobre 1891 à Stenay. Fils de Paul François Jean-Baptiste, manœuvre, et de Barthélémy Léontine Virginie, il exerce la profession de Charretier de bateaux et habite à Fains au moment de son recrutement. A cette date, ses deux parents sont décédés et c’est ce qui explique certainement ses démêlés avec la justice. Il est en effet emprisonné à Nancy lors de l’appel de sa classe. Célibataire au moment de son incorporation, il décède le 14 septembre 1916, à Bouchavesnes, au cours de la bataille de la Somme.
Chasseur au 18e Bataillon de Chasseurs à Pied, 1ère compagnie
Grand mutilé de guerre
Inscrit sur aucun média commémoratif
Biographie
Anselme Georges est né à Brieulles-sur-Meuse, le 9 février 1889. Fils de Jean-Baptiste, manœuvre, et de LÉGER Augustine, il exerce la profession de journalier au moment de son recrutement. Il effectue son service militaire au sein du 18e B.C.P.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il est grièvement blessé, le 8 avril 1915. Grand mutilé de guerre, il apprend le métier de cordonnier qu’il exercera jusqu’à son décès, le 12 octobre 1930.
Adjudant au 418e Régiment d’Infanterie, 10e Compagnie
Mort pour la France
Inscrit sur le M.A.M. de Stenay et sur la plaque de l’église Saint-Grégoire.
Biographie
Adnet Louis est né le 13 avril 1879 à Stenay. Fils de François, qui exerce la profession de cultivateur, et de Poncelet Marie, il travaille dans l’exploitation de son père.
Méthode simplifiée de recherche du parcours d’un combattant mort pour la France.
(On peut appliquer cette méthode pour un combattant connu, non mort pour la France)
10. La fiche de rapatriement des corps.
Elle est émise par le ministère des pensions, au début des années 1920. Elle reprend la liste des militaires et des réfugiés civils décédés pendant le conflit, et réclamés par les familles. Elle est établie par convoi. Très souvent, des trains funéraires spéciaux sont constitués pour effectuer le rapatriement. Pour les transferts réalisés dans le département de la Meuse, le dossier contenant ces fiches reste accessible aux A.D.55, dans la série 3R25.
Méthode simplifiée de recherche du parcours d’un combattant mort pour la France.
(On peut appliquer cette méthode pour un combattant connu, non mort pour la France)
7. Le journal des marches et opérations.
C’est un document fondamental de la recherche de l’itinéraire d’un combattant. Il décrit au jour le jour, d’une façon plus ou moins précise, l’activité d’une unité ou d’une composante de cette unité.
Méthode simplifiée de recherche du parcours d’un combattant mort pour la France.
(On peut appliquer cette méthode pour un combattant connu, non mort pour la France)
(Suite)
4.) Le recensement de la population et les listes électorales
Le recensement
Établi tous les 5 ans, il donne une indication sur le lieu de résidence des soldats et de leur famille. Le recensement de 1911 est le plus proche de 1914. On y trouve également les lieux de naissance, les professions et quelquefois les employeurs.
Recensement 1911, AM Stenay
Sur la fiche M.P.L.F, on ne trouve quelquefois aucun lien avec le village objet de l’étude. Le recensement de la population permet de découvrir que le soldat a été domicilié dans ce village.
Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre
Historique
Le premier office est créé en 1916, en pleine première guerre mondiale, alors que les victimes se comptent déjà par millions. Il prend le nom d’Office National des Mutilés et Réformés et se trouve rattaché au ministère du Travail. Il affirme sa reconnaissance et reconnaît l’engagement, le sacrifice, la souffrance de ces milliers de soldats qui combattaient pour la liberté du Pays.
Avec la disparition de plusieurs milliers de chefs de famille, ce seul office ne suffit plus et, en 1917, l’État décide de créer un second office : l’Office des Pupilles de la Nation dont la mission consiste à s’occuper des milliers d’enfants devenus orphelins au cours de ces années de guerre. Cet office est placé sous tutelle du ministère de l’instruction publique et ses moyens financiers deviennent rapidement très importants au vu du nombre d’aides à apporter. Il est d’ailleurs prévu par le Traité de Versailles que les dépenses de cet office soient mises à la charge de l’Allemagne.