Samedi 23 mai 2015, à 14 heures, à l’initiative de l’office du tourisme transfrontalier du Pays de Montmédy, et avec le concours de l’association Fortiffsere, s’est déroulée une visite guidée et commentée des aménagements Séré de Rivières de la citadelle de Montmédy, suivie d’une exposition Séré de Rivières réalisée par l’association Fortiffsere
Accompagnateurs et commentateurs : Cédric Vaubourg et son équipe.
Les animateurs très affûtés dans le domaine de la fortification nous ont expliqué le but de ces travaux en les replaçant dans le contexte de la France d’entre 1871 et 1885.
Brigadier au 42e Régiment d’Artillerie de Campagne
Mort pour la France
Inscrit sur les M.A.M. de Stenay et de Laneuville, et sur le marbre de l’église Saint-Grégoire.
Biographie
Clamart Henry est né à Stenay le 24 juillet 1892. Fils de Jean-Baptiste Eugène, garde particulier et de Baucart Marie Adélaïde Octavie, il est célibataire et exerce la fonction d’instituteur au moment de la mobilisation générale. Il meurt des suites de maladie contractée en service le 2 novembre 1914.
Extrait du récit de Charles Collignon “Inor mon village”
Charles Collignon est un habitant d’Inor qui fut témoin indirect des premiers jours de l’occupation allemande dans cette localité. Il est bien connu à Inor pour avoir publié en 1964 un opuscule intitulé “Inor, mon village”. Le texte, ci-dessous, est retranscrit à l’identique de celui de l’opuscule.
[…] Pendant cette première journée de contact entre le civil et l’ennemi, les incidents furent peu nombreux. Tout le monde était dans sa cave, à l’exception de quelques ivrognes qui, ayant dévalisé les caves du familistère, cuvaient leur vin dans les greniers.
Vers onze heures du matin, le maire E. Trussy avait été sommé d’avoir à fournir et à monter au bois dans un délai d’une heure, X quintaux d’avoine et X litres d’eau.
Habitant de Luzy-Saint-Martin, Charles Tuot raconte le combat de Luzy et l’occupation de Martincourt-sur-Meuse comme les ont vécus les villageois. Le texte retranscrit par l’abbé Mellier est édité ci-après sans retouche du fond et de la forme.
[…]Toute la nuit nous entendîmes les convois traverser la prairie, certaines voitures non sans difficulté.
Le dimanche 30 au petit matin, nous gagnâmes le pont sans encombre. Arrivés là, les sentinelles ne voulurent pas nous laisser passer ; mais au bout d’un instant, après avoir consulté le chef de poste et vérifié le contenu de nos poches, ils nous permirent de traverser le pont, ce que nous fîmes rapidement.Nous primes alors la direction du village où nous arrivâmes pour déjeuner.
Inscrit sur le MAM de Stenay, sur le marbre de l’église Saint-Grégoire et sur le livre d’or de Pargny-sur-Saulx.
Biographie
Clausse Albert est né le 26 mars 1882 à Lamouilly. Fils de Jean-Pierre, forgeron, et de Stevenot Élisabeth, nous ignorons l’emploi qu’il occupait lors de la mobilisation générale. Il se marie avec Thevenin Léontine Louise avec laquelle il a trois enfants : Marie-Thérèse (1903), Georges René (1908) et Marcel Louis Albert (1913). Il est tué à Blesme, le 18 septembre 1914 lors de la contre-offensive de la Marne.
Ce samedi 25 août, Bellefontaine en Belgique inaugurait un panneau mémorial en mémoire des soldats samariens du 120e RI tombés sur son territoire le 22 août 1914.
Panneau mémorial
Ce panneau mémorial a été créé à l’initiative de l’association “De la Somme à Bellefontaine-22août 1914” présidée par Xavier Becquet. Xavier dont le grand-oncle soldat au 120e RI est mort au champ d’honneur dans ce village, a étudié son parcours dans un premier temps puis a souhaité étendre ses recherches sur tous les soldats du 120e RI de la Somme tombés à Bellefontaine.
Retranscrit d’après le fascicule “Château-Thierry, Temple mémorial américain”
Le Temple-Mémorial américain de Château-Thierry est un bâtiment très particulier, édifié à l’initiative des Églises réformées américaines en l’honneur de ses membres morts sur le sol français en 1917-1918, lors de la Grande Guerre, essentiellement lors de la seconde bataille de la Marne. Le jour de l’inauguration, la Reformed Church of America en fit don à l’Église réformée de France, couronnant un faisceau de relations tissées entre les églises protestantes françaises et américaines qui existaient déjà avant le début de la guerre.
Le 11 novembre 1918, jour de l’Armistice, les Forces Expéditionnaires Américaines (AEF) sur le front occidental en France accusaient plus de trois mille cinq cents victimes, alors que l’on savait officieusement depuis deux jours que les combats prendraient fin, et que l’on savait avec une certitude absolue à 5 heures du matin qu’ils se termineraient à 11 heures. Près d’un an plus tard, le 5 novembre 1919, le général John J. Pershing, commandant de l’AEF, justifiait la poursuite de la guerre devant la Commission des affaires militaires de la Chambre des représentants.
Extrait du récit de Charles Collignon “Inor mon village”
Charles Collignon est un habitant d’Inor qui fut témoin indirect des premiers jours de l’occupation allemande dans cette localité. Il est bien connu à Inor pour avoir publié en 1964 un opuscule intitulé “Inor, mon village”. Le texte, ci-dessous, est retranscrit à l’identique de celui de l’opuscule.
“Le village est complètement vide de Français.” Car d’autres éclaireurs ont fait de même dans l’autre partie du village. Voici encore six cavaliers. Tous les habitants sont rentrés chez eux. Une demi-heure se passe. Tout à coup voici l’infanterie. Elle débouche de tous les côtés, par le chemin de Malandry, par le sentier des Vignes en face de chez nous, par le jardin Dumont, par la croix. Elle se range sur le côté gauche de la route tout près de nos maisons, sans un cri, sans un mot, presque sans bruit. Maintenant, dans notre rue il y a à peu près un demi-bataillon. Un coup de sifflet, et la colonne se met en marche vers Moulins.
Inscrit sur les M.A.M. de Stenay et de Laneuville, sur le marbre de l’église Saint-Grégoire, sur la plaque commémorative de la mairie de Bar-le-Duc et sur la plaque de l’église Saint-Antoine.
Biographie
Clamart Pierre Camille est né à Stenay le 26 décembre 1887. Fils de Jean-Baptiste Eugène, garde particulier et de Baucart Marie Adélaïde Octavie, il fréquente l’École Normale de Commercy de 1903 à 1906 et obtient le Brevet Supérieur. Il s’engage dans l’armée et effectue son service militaire de 1906 à 1907 (pas encore de loi des 3 ans).