Inscrit sur le MAM de Stenay, sur le marbre de l’église Saint-Grégoire et sur le livre d’or de Pargny-sur-Saulx.
Biographie
Clausse Albert est né le 26 mars 1882 à Lamouilly. Fils de Jean-Pierre, forgeron, et de Stevenot Élisabeth, nous ignorons l’emploi qu’il occupait lors de la mobilisation générale. Il se marie avec Thevenin Léontine Louise avec laquelle il a trois enfants : Marie-Thérèse (1903), Georges René (1908) et Marcel Louis Albert (1913). Il est tué à Blesme, le 18 septembre 1914 lors de la contre-offensive de la Marne.
Ce samedi 25 août, Bellefontaine en Belgique inaugurait un panneau mémorial en mémoire des soldats samariens du 120e RI tombés sur son territoire le 22 août 1914.
Panneau mémorial
Ce panneau mémorial a été créé à l’initiative de l’association “De la Somme à Bellefontaine-22août 1914” présidée par Xavier Becquet. Xavier dont le grand-oncle soldat au 120e RI est mort au champ d’honneur dans ce village, a étudié son parcours dans un premier temps puis a souhaité étendre ses recherches sur tous les soldats du 120e RI de la Somme tombés à Bellefontaine.
Retranscrit d’après le fascicule “Château-Thierry, Temple mémorial américain”
Le Temple-Mémorial américain de Château-Thierry est un bâtiment très particulier, édifié à l’initiative des Églises réformées américaines en l’honneur de ses membres morts sur le sol français en 1917-1918, lors de la Grande Guerre, essentiellement lors de la seconde bataille de la Marne. Le jour de l’inauguration, la Reformed Church of America en fit don à l’Église réformée de France, couronnant un faisceau de relations tissées entre les églises protestantes françaises et américaines qui existaient déjà avant le début de la guerre.
Le 11 novembre 1918, jour de l’Armistice, les Forces Expéditionnaires Américaines (AEF) sur le front occidental en France accusaient plus de trois mille cinq cents victimes, alors que l’on savait officieusement depuis deux jours que les combats prendraient fin, et que l’on savait avec une certitude absolue à 5 heures du matin qu’ils se termineraient à 11 heures. Près d’un an plus tard, le 5 novembre 1919, le général John J. Pershing, commandant de l’AEF, justifiait la poursuite de la guerre devant la Commission des affaires militaires de la Chambre des représentants.