Berthé Marcel Léopold
sergent au 120e régiment d’infanterie
Mort pour la France
Décorations et citations inconnues
Biographie
Berthé Marcel Léopold est né le 28 mars 1893 à Saint-Dizier
Fils de Jules Eugène, Chaînetier, et de Hubaux Marie Aimée, sans profession, il exerce le métier d’ajusteur mécanicien.
Il est célibataire au moment de son incorporation
Il meurt de ses blessures le 10 octobre 1914 à l’hôpital Chanzy de Sainte-Menehould.
Parcours militaire
Berthé Marcel Léopold est recruté à Mézières, matricule 381, BLD 2626
Il est incorporé au 120e R.I. le 26/11/1913. Il participe à la bataille des frontières à Bellefontaine et à celle de la Marne à Sermaize. Son chemin s’arrête en Argonne où il est grièvement blessé dans le bois de la Gruerie.

Depuis la mi-septembre 1914, le 2e corps se trouve bloqué dans la région de Vienne-le-Château et Binarville.
Pendant leur retraite, après la bataille de la Marne, les Allemands ont parfaitement choisi les points où ils allaient stopper l’avance française. C’est ainsi que leurs positions sur les hauteurs de l’Argonne ont été aménagées et fortifiées.
Le 120e R.I. occupe le bois de la Gruerie, entre La Harazée et le Four-de-Paris. Les secteurs de Bagatelle, du ravin du Mortier, de Fontaine Madame et de Courtes-Chausses se révèlent particulièrement difficiles.
En ce début de guerre de positions, les tranchées sont mal aménagées et le ravitaillement reste aléatoire. Les lignes sont constamment bombardées et les coups de main sont permanents.
Le service santé a installé ses ambulances sur Moiremont, Amb. 3/2 et 5/2, sur Florent-en-Argonne Amb. 1/2 et 7/2 et Sainte-Menehould Amb. 2/2 et 9/2.
Au début octobre, le flot de blessés vers ces ambulances est de l’ordre de 100 par jour.

Le 2 octobre, une attaque allemande de nuit est repoussée. Les hommes du 120e R.I qui vivent dans les tranchées depuis 11 jours consécutifs, commencent à manifester des signes de fatigue physique. De plus, des cas de typhus et de dysenterie sont signalés qui ajoutent davantage d’insalubrité à la pestilence des cadavres en décomposition.
Chaque jour apporte son lot de bombardements qui défoncent les parapets et de coups de main qui obligent la troupe à se tenir constamment en éveil.
C’est vraisemblablement vers le 6 octobre 1914, que Berthé Marcel Léopold est grièvement blessé. Conduit à l’ambulance nº 2 du 2e corps, qui s’est établie dans les locaux du collège Chanzy, il décède le 10 octobre des suites de ses blessures.

Berthé Marcel Léopold repose dans l’ossuaire du cimetière militaire de Sainte-Menehould.


Berthé André Eugène est inscrit sur les M.A.M. de Stenay et de Saint-Dizier, sur le marbre de l’église Saint-Grégoire et sur la plaque commémorative de l’Hôtel de Ville de Saint-Dizier.
Sources :
- Historique et jmo du 120e R.I.
- rchives municipales de Stenay
- Mémorialgenweb
- Mémoire des hommes SHD
- Archives départementales de la Meuse
- Crédit photos A.Cesarini